CHAN 2021 : Guinée-Rwanda, craintes à Conakry !
Qualifiée en quart de finale, la Guinée affronte le Rwanda dimanche. Un match décisif pour le Syli qui fera face à une séduisante équipe rwandaise.
La Guinée est passée en quart de finale. Mais son jeu n’est pas si rassurant que ça. Certes, le Syli local dispose dans ses rangs, le meilleur buteur actuel du tournoi. Seulement, les étincelles de Gnagna Barry (3 buts), peuvent ne pas suffire au fil de la compétition.
Et les Guinéens doivent dès maintenant, gommer leurs carences techniques. Avant d’affronter une séduisante équipe Rwandaise, dimanche. 6 buts marqués et 3 encaissés, le Syli est de ces équipes capables du meilleur comme du pire.
Son sélectionneur Lappé Bangoura sait que ses joueurs ont en effet, besoin d’élever encore plus leur niveau de jeu. Pour aller jusqu’au bout de leur objectif.
Par contre, avant de rêver soulever le titre, il faudra d’abord écarter le Rwanda. «Il faut faire attention à cette équipe rwandaise ! C’est une formation qui n’a pas encore perdu. Elle est très physique car elle est composée de beaucoup de militaires. C’est des joueurs de l’Armée patriotique rwandaise (APR).Toute la défense d’ailleurs, est composée de joueurs de l’APR», analyse l’entraîneur Sam Diallo.
Le Rwanda aime endormir son adversaire
Si le Rwanda sait comment jouer ou mettre de la vitesse pour trouver la brèche, elle sait aussi observer l’adversaire. C’est du moins l’avis d’Alain Landeuh. «C’est une équipe qui aime endormir l’adversaire. Ils vont aussi bloquer au milieu de terrain avec 5 joueurs parfois en triangle offensif qui peut se reconvertir en triangle défensif. Donc ça ne va pas être facile (pour la Guinée) car on n’est pas aussi fort dans le marquage», diagnostique l’ancien coach du Satellite.
Pour sortir de guêpier rwandais, le Syli peut également compter sur le nouvel homme fort. Il s’agit de Victor Kantambadouno. «Il a cette vitesse qui lui permet de bien défendre. S’il n’est pas sur le côté, dès fois, il revient au milieu de terrain parce que c’est Gnagna qui faisait le pivot. Il a vraiment aidé l’équipe (contre la Tanzanie)», explique le consultant sportif Sam Diallo